samedi 26 décembre 2015

planète garbage



"Bonjour, ça peut plus durer !" Je suis toujours effarée de voir un conducteur jeter avec autant de mépris un mégot de cigarette, un chewing-gum ou encore son mouchoir usagé par la fenêtre de sa voiture.

Je me demande s’il fait ça chez lui ? Je suis persuadée que non. Alors, pourquoi se permettre ce geste dégradant ? Par flemme ? Par bêtise ? Par défit ou par volonté dopposition du genre « je suis un(e) rebelle » ?

Il faut vraiment que chaque être humain intègre que la planète n’est pas une poubelle. Pour cela, il faut rééduquer le citoyen par une sensibilisation à lécologie et au respect de son environnement (cest le fondement de mon implication pour ce blog), voir obliger les réfractaires au respect des lieux communs. Comment ? En appliquant le code pénal par exemple.

En effet, on ne le sait pas toujours, mais, jeter ou abandonner ses déchets dans la rue fait l'objet d'une amende pénale. Si vous déposez, abandonnez, jetez ou déversez tout type de déchets sur la voie publique, vous risquez une amende forfaitaire de :

68 € si vous réglez l'amende immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat d'infraction (ou l'envoi de l'avis d'infraction le cas échéant), 
180 € au-delà de ce délai.
A défaut de paiement ou en cas de contestation de l'amende forfaitaire, c'est le juge qui décide du montant de l'amende pouvant aller jusqu'à 450 €.

Bien entendu, lapplication de ce texte est certainement anecdotique mais ça ne fait pas de mal de le rappeler ici (article R632-1 sur le non-respect des conditions de collecte et article R633-6 sur l’abandon et le dépôt d’ordures).

Enfin, sensibiliser les adultes à cette cause c’est permettre une nouvelle éducation pour les habitants de demain, nos enfants. Comme le dit si bien Pierre Rhabi dans son livre Vers la sobriété heureuse, « Il ne s’agit pas de traiter cette question avec un moralisme ou un manichéisme de circonstance, mais de donner à des faits objectifs des réponses objectives, qui doivent être apportées par les adultes, responsables du devenir des générations que la vie leur a confiées. Il ne suffit pas de se demander : « Quelle planète laisseront-nous à nos enfants » ; il faut également se poser la question : « Quels enfants laisseront-nous à notre planète ? ».


C'était Emmanuelle pour Rocket Juice. À vous les studios.

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