vendredi 16 septembre 2016

un an




Cela fait bientôt un an que Coralie m'a sensibilisée au zéro-déchet. C'est fou comme avant je ne me posais pas de questions. Que deviennent nos poubelles ? Je n'avais jamais pris le temps de considérer sérieusement ce problème. 

"Barf, elles sont brûlées quoi" je me disais. Alors là déjà, 1 : elles sont souvent enterrées et 2 : t'as déjà essayé de brûler du plastique ? Ça dégage de la fumée toxique et ça fond. En terme de combustion on a vu mieux !

"La poubelle verte ? C'est recyclé !" pensais-je. Certes, mais 1 : ça n'empêche pas l'utilisation d'encres toxiques sur les emballages 2 : le recyclage est un gouffre d'énergie 3 : il est malheureusement limité dans le temps car un matériau ne peut être recyclé à l'infini.

Avec tout ça, le plastique n'est plus tout fantastique et à la maison on veille maintenant à acheter du bio, du bio oui mais en vrac ou dans des emballages à faible impact.

Petit bilan de mes nouvelles habitudes :


dans la salle de bain
  • je n'achète plus de produits douche, mais des pains de savon et du shampooing sec bio
  • je privilégie les cosmétiques présentés dans des emballages en verre ou en carton
  • exit les brosses à dents en plastoc, on utilise des brosses à dents en bois
  • je n'utilise plus que des cotons et des protections intimes lavables (en chanvre et coton bio)
  • je fais mes propres produits d'entretien à base de vinaigre blanc et de bicarbonate de soude  

dans la cuisine 
  • j'achète 90% des aliments en vrac et j'utilise des sacs en coton bio pour éviter les sacs en papier
  • je limite les contenants jetables (finito les paquets de gâteaux avec 15 mille plastiques)
  • j'achète des produits au format dit "familial" pour limiter les emballages (en plus c'est bigrement moins cher)
  • je mon compagnon cuisine en limitant les produits "tout prêts", dès qu'on en a l'occasion on prépare la pâte à tarte nous-même par exemple
  • je remplace le sopalin par une armée de torchons et les serviettes en papier par des serviettes lavables

 dans mon bureau
  • je recycle les enveloppes, paquets et papier-bulle que je reçois
  • je réutilise la moindre feuille blanche pour mes crayonnés
 
dehors
  • je refuse les tracts et les échantillons gratuits
  • j'essaie de refuser les pailles au restaurant
  • je dis non aux sacs des commerçants, si possible même ceux en papier


Au final, il reste encore du chemin à faire pour pouvoir rivaliser avec Béa Johnson*, mais petit à petit on consomme des produits plus simples ou réutilisables et on fait beaucoup d'économies. On se bouge un peu plus les fesses pour faire les choses nous-mêmes, et, cerise sur la poubelle, on la descend quand même moins souvent ! Quant on habite au 5ème sans ascenseur ce n'est pas négligeable !

Reste que sorti de la ville, les boutiques qui proposent du vrac et surtout du vrac bio sont encore peu nombreuses. On peut néanmoins faire le marché avec son panier et préférer les produits pas ou peu emballés quand on va au supermarché. Le plus important c'est de prendre conscience des limites de notre consommation actuelle.
 
*auteur du livre Zéro déchet, voir l'article Béatitude
 

Mélisande


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