vendredi 27 janvier 2017

peut-on être écolo sans être minimaliste ?


Tout d'abord, je vais donner ma définition d'écolo et de minimaliste.
Selon moi être écolo, c'est chercher à avoir le moins d'impact négatif possible sur l'environnement et les êtres vivants. Être minimaliste, c'est éliminer au maximum le superflu pour se concentrer sur l'essentiel. Dans les deux cas, c'est plus un but vers lequel on tend qu'un état en soi. La perfection n'est pas de ce monde.




Comment se traduit l'écologie dans notre consommation de tous les jours ?

En regardant la provenance de l'objet, sa fabrication, le chemin qu'il a parcouru pour venir jusqu'à nous, les conditions de travail de la personne qui l'a fabriqué, l'entreprise qui va s'enrichir grâce à nous, les matières utilisées, sa durabilité, son impact sur les animaux... beaucoup de questions à se poser... et parfois ça peut être décourageant. 
Sans parler du fait qu'un objet écologiquement irréprochable (si cela existe) a un coût bien plus élevé.

Alors je pense qu'on ne peut pas tendre vers un style de vie écologique sans devenir minimaliste... 

Il y a quelques années de ça, quand je ne me posais pas trop de questions,  ma salle de bain était remplie de cosmétiques. Gommage pour le visage, gommage pour le corps, shampooing, après shampooing, masque pour les cheveux, pour le visage, contour des yeux, sérum, maquillage à gogo (que je n'utilisais pas vraiment), vernis à ongles, différents produits d'épilation, parfums.... et pourtant je n'étais pas une fille spécialement tirée à 4 épingles ou accro aux cosmétiques. Juste "normale". 
Si j'avais voulu remplacer chaque élément par une version bio / locale/ équitable / cruelty free, j'en aurais passé du temps à checker les étiquettes, à vérifier l'éthique de chaque entreprise, et cela m'aurait coûter une petite fortune !
 
J'ai forcément du passer par une phase de désencombrement.



Aujourd'hui nos produits d'hygiène sont très limités , un seul savon et un seul shampooing pour toute la famille. Un nombre limité de produits pour ma peau, de moins en moins de maquillage  (on pourrait aussi parler du cas du fond de teint qui nous sert à cacher des imperfections que lui même provoque), plus de vernis à ongles. Et il y a aussi énormément de produits de la cuisine qui sont très utiles pour remplacer les gommages et masques pour le visage.
Pour chaque chose, je sais d'où ça vient, c'est beaucoup plus simple quand il y en a moins... comme on dit "consommer moins mais mieux". Alors bien sûr rien n'est parfait, dans ma trousse à maquillage il y a un rouge à lèvres d'une marque grand public qui fait presque flipper tellement il tient toute la journée.  Quand je l'ai acheté, j'étais déjà dans une démarche écologique et j'assume complètement mon acte irresponsable, parce que je le vaux bien.  Mais c'est déjà un progrès par rapport à une époque où chaque achat était complètement irréfléchi. 

J'ai donné l'exemple des produits d'hygiène mais ça s'applique à tous les aspects de la vie quotidienne : alimentation, vêtements, loisirs, voyages. Et c'est à chacun de décider ce qui peut être simplifié et ce qui reste essentiel dans sa vie. 


Je suis persuadée qu'un style de vie écolo ne peut pas se faire sans lâcher quelques trucs au passage...


Coralie :)



1 commentaire:

  1. Et ça fait du bien une salle de bain qui ne dégouline pas de toutes ces choses pas inutiles au final!
    Il en faut peu pour être heureux! Vraiment très peu pour être heureux dou dou di dou dou dou di dou dou dou di dou...

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